Magazine Echo Nr. 1 de l'année 2011 |
![]() |
![]() |
Tags: Magazine-Echo
Magazine Echo | |||
Depuis plusieurs mois, la réforme qui fait parler est celle de la santé. Après la très médiatique grève des médecins, la mesure que tout le monde commente aujourd'hui est l'introduction d'une participation à hauteur de 12% des assurés aux soins infirmiers dispensés à domicile. Ce type de prestation était jusqu'ici pris intégralement en charge par la Caisse Nationale de Santé. Selon Michel Simonis, président de la Copas, il y aura environ 5.000 factures à dresser par mois, la plupart inférieures à 10 euros et le montant de ces factures pourrait être inférieur au coût administratif qu'engendrerait la facturation. Autrement dit, ce serait une usine à gaz qui ferait dépenser 20 euros pour en économiser 10. Que faut-il penser de tout cela ? Premier constat: les avancées de la médecine font que la population vieillit. Les nouvelles technologies médicales sont chères et le fait de vivre plus âgé pèse sur les comptes de la sécurité sociale. La question est de savoir qui va payer et comment ? Si les assurés doivent participer à hauteur de 12% aux soins infirmiers à domicile, seuls les malades paieront. Plus on est malade plus on paie, sauf que plus on est malade moins on travaille et moins on a les moyens de payer. On risque donc d'avoir une certaine frange de la population qui regarde à 2 fois avant de se faire soigner, d'autant que les soins à domicile devraient de plus en plus se développer car leurs coûts sont inférieurs à ceux d'une hospitalisation. Si l'on suit cette logique, on se rend compte qu'il y aura une participation grandissante de l'assuré à la plupart des actes de santé. On sera bientôt obligés de se poser la question des mutuelles de santé. Là, certains diront que c'est la porte ouverte à une médecine à 2 vitesses, entre ceux qui peuvent se payer une mutuelle et les autres. Peut-être, sauf que l'on peut aussi veiller à avoir des mutuelles abordables. Le pire serait de ne rien faire et que seuls ceux qui usent d'un service de santé à domicile, donc les malades, paient le prix fort. Une autre solution, pour impopulaire qu'elle soit, serait d'augmenter simplement la part salariale pour la sécurité sociale. C'est l'un dans l'autre probablement ce qui coûterait le moins cher aux assurés. Tout le problème, si on veut garder un financement solidaire du système de santé, est de bien réfléchir à ne pas mettre en place des mesures qui coûtent plus cher que ce qu'elles sont censées faire économiser. Edito
|
Search
Tags
Député Administration Bascharage Bech Beckerich Belval Bertrange Bettembourg Bettendorf Betzdorf Bissen Bourgmestre Bourscheid Bridel Cents Clausen Clemency Clervaux Colmar-Berg Consdorf Contern Copenhague Crauthem Diekirch Differdange Directeur Dudelange Député Echo 2007-05 Echo 2008-01 Echternach Education Ehlerange Energie Esch Esch Sauer Ettelbrück Feulen Fischbach Flash-Magazine-Echo Foetz Fonds du Logement Frisange Garnich Gasperich Gonderange Grevenmacher Hemer Hesperange Hors Séries Hosingen Junglinster Kayl Kehlen Kiischpelt Kirchberg Kordal Larochette Leudelange Lorentzweiler Luxembourg Luxembourg-Ville Magazine-AB Magazine-Echo Mersch Mertzig Ministre Mondercange Mondorf Munsbach Niederanven Niedercorn Nordstad Obercorn Pétange Redange Attert Remerschen Remich Rodange Roeser Rosport Sanem Schifflange Schuttrange Septfontaines Soleuvre Steinfort Strassen Syr Tandel Trèves Useldingen Vianden Vichten Vieille-Ville Waldbillig Walferdange Wiltz Windhof WormeldangeOnline Visiteurs
Nous avons 173 invités en ligneAdd This
Magazine Echo
2012-5 |
2012-4 |
2012-2 |
2012-1 |
2011-5 |
2011-4 |
2011-3 |
2011-2 |
2011-1 |
2010-5 |
2010-4 |
2010-3 |
2010-2 |
Editorial & Sommaire
Magazine Architecture & Bâtiment |
Magazine Echo |